Loire, Nantes
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A l’ancre des grues
quand le ciel se chiffonne
glisse l’eau du grand fleuve
que la lumière sillonne.
Un étourdissement, nos yeux
capturés
à l’hiver s’abandonnent.
Les mouettes en guirlandes,
sur la nappe qui frissonne,
marquent le fleuve d’insolents
pointillés.
Le bateau passe, la Loire se fait bleue
des aciers avalés, offrande
à l’encre des mains nues.
Les joies sauvageonnes s’égarent, quêtent l’acmé
sous les obliques des quais de bois
sous les fluides aux tracés de soie
écritures où se tordent les amours
absolues.
Je n’avais jamais vu cet endroit avec ce regard.
Merci de donner à voir différemment.